Shooting funeste avec des mises en scène plus ou moins recherchées. L’époque victorienne voit le développement de la photographie, notamment suite à l’invention du daguerréotype en 1838, nouveau procédé photographique révolutionnaire qui rend la photographie bien plus abordable qu’auparavant.
En même temps que s'amplifie l'usage de la photographie dans de plus en plus de couches de la société se développe l'art de la photographie post-mortem.
Que se soit des photos simples ou le défunt est représenté dans un lit en train de dormir ou bien dans son cercueil, ou des photos avec une mise en scène plus recherchée où l’on va tenter de lui donner un aspect vivant, la photo post-mortem a la même signification : il s’agit avant tout, dans une société où la mort est plus qu'omniprésente (très forte mortalité infantile, épidémies de tuberculose, etc.…) de dompter cette dernière.
Cette pratique disparaît progressivement en même temps que le rapport à la mort évolue dans la société où l’on va au contraire de plus en plus chercher à la cacher, à l’éloigner.
Quelques morceaux choisis :
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